Du haut de son belvédère, le point de vue de Lafrançaise, vous offrira une vue imprenable sur la plaine que se partagent le Tarn et l’Aveyron et plus au sud sur les coteaux de la Lomagne.
Par temps dégagé, la chaîne des Pyrénées se profile à l’horizon.
Vergers, collines, eau et montagnes, voici ce que réserve ce charmant point de vue, où il faut prendre le temps d’admirer chaque facette de ce paysage coloré.
Profitez de la belle vue en vous installant sur les bancs à votre disposition. Derrière la table orientation il y a un espace vert arboré et ombragé. Une boîte à livre vous permettra de vous détendre en lisant un livre. Des poubelles vous permettront de jeter vos détritus. Des WC publics sont situés en contrebas du point de vue, il vous suffit de descendre l’escalier central.
Vous y découvrirez également une parcelle de terre qui a été donnée aux tribus indiennes Pawnee et Navajo.
En 1827, six Indiens de la tribu Osage traversent l’Atlantique pour une tournée sur le vieux continent. Ils sont exhibés dans des théâtres, rencontrent le roi Charles X, découvrent l’Europe… Mais lorsque l’intérêt pour eux retombe, ils se retrouvent abandonnés sur le sol français.
Ils vont chercher à entrer en contact avec leur ancien évêque du temps de la Louisiane, devenu évêque de Montauban. Quand ils arrivent dans le Tarn-et-Garonne, en 1829, ils ne sont plus que trois, les trois autres compagnons ayant trouvé la mort en chemin.
Les quêtes organisées par l’évêque auprès de la population locale permettront de financer leur retour. En 1992, la commune de Lafrançaise, donnait solennellement une parcelle de terre aux tribus Navajo et Pawnee, en commémoration de cette collaboration, et de rapports humains indélébiles. D’autres communes du département ont également fait don de terres à des communautés amérindiennes.
La pierre de St-Jean est également visible sur l’esplanade du point de vue. Certaines légendes font remonter son culte à l’époque gauloise, autour d’un autel druidique. Elle est surnommée « Pierre druidique » ou «Pierre des miracles».
Aujourd’hui, il est plus probable de dire que cette pierre cave ait été un support d’assemblage, servant à soutenir une croix en bois lors de l’inhumation de certains habitants, ayant cherché refuge dans le souterrain Saint-Jean, construit pour permettre aux catholiques de se réfugier lors des assauts protestants durant les Guerres de Religion (16-17ème siècle).
Un panneau historique est présent sur site.